Cela fait quelques mois que j’ai franchi une étape importante de mon plan : à 35 ans, je travaille maintenant 4 jours par semaine. Le lundi, alors que la majorité écrasante est de retour au bureau, moi, je prolonge ma fin de semaine.

Voici un premier bilan de ma nouvelle vie  :

Un équilibre renouvelé entre vie personnelle et professionnelle

C’est peut-être psychologique, mais un rythme de 5 jours de travail pour 2 jours de repos n’a jamais semblé équilibré. Avec 4 jours de travail et 3 jours de repos, tout sonne mieux. Ce n’est pas encore du 50/50, mais on s’en approche.

Et pour de vrai, la longue fin de semaine me permet de déconnecter suffisamment pour oublier les projets du bureau. Quand vient la veille de mon retour, j’ai de nouveau envie de replonger.

Un recul par face à la futilité de la bullshit corporative 

Les rencontre trop longues, pas très bien animées ou qui auraient plus être remplacées par un courriel, ça me fait plaisir de les manquer ou bien de ne pas trop les écouter. Les décisions plus ou moins cohérentes et les processus rigides me touchent moins. Oui, je respecte encore les politiques et règlements, mais ils ne m’affectent plus autant.

Est-ce que c’est de la résilience? Peut-être bien. Mais ce qui est certain, c’est que je m’investi dans ce qui compte le plus à mes yeux, c’est-à-dire les tâches créatives.

Une motivation augmentée dans la réalisation de mes tâches.

Quand je reviens après 3 jours de repos, je suis plus motivé. Les projets avancent parfois sans moi, et c’est très bien comme ça. Quand je reprends le travail, je peux contribuer pleinement avec mes compétences et mes talents. Ce regain d’énergie rend mon travail plus satisfaisant.

Plus de temps de qualité pour la famille

La troisième journée de repos est bien remplie, mais différemment : après la routine matinale avec notre petit renardeau, il y a l’épicerie, la course dans le quartier, le dîner, un peu de cuisine pour la semaine, et parfois de la lecture. Cela allège la charge des deux autres jours de fin de semaine, qui sont souvent bien occupés. Cette journée supplémentaire me permet de souffler et de profiter.

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Okay c’est beau le Renard, on a compris, il y’a beaucoup de points positifs à la semaine de 4 jours. Mais là, il y’a sûrement un point négatif?

Un sacrifice financier calculé

Évidemment, il y a un point négatif : je rapporte moins d’écus dans notre terrier. Mon salaire brut annuel est passé de 100k à 80k. Mais c’était un choix assumé, et j’ai la chance de pouvoir me le permettre. De toute façon, je dépensais déjà moins de la moitié de ce que je gagnais.

Après 10 ans de phase d’accumulation, je suis prêt à ralentir et à profiter davantage.

Tic tac. Le décompte est maintenant commencé. Pour moi, la semaine de 4 jours, c’est pour toujours.

Le Renard