Quête vers l'indépendance financière à 42 ans

Comment vais-je m’occuper lorsque j’aurai atteint l’indépendance financière?

Aujourd’hui, je me projette dans l’avenir.

Miroir, miroir : Dis-moi qui je serai!

L’objectif de ce blogue, c’est de journaliser mes pensées et, surtout, de voir comment mes réflexions évoluent avec le temps. C’est pourquoi j’ai parfois tendance à publier souvent, et parfois presque pas du tout.

Voici donc comment j’imagine passer mon temps lorsque je serai FI, dans six ans, à l’automne 2031. Un petit exercice de futurologie tout à fait stimulant.

Avançons vers le futur, à l’automne 2031 :

  • Je viens d’avoir 42 ans, et mon renardeau a maintenant 7 ans. Il vient de commencer sa 2e année du primaire. Oh my god, que le temps passe vite!
  • Depuis qu’il est entré à l’école, je m’implique activement dans la vie scolaire. Je suis ce parent accompagnateur lors des sorties.
  • Ça fait déjà deux ans que je travaille trois jours par semaine. J’ai pu me permettre cette journée de congé supplémentaire parce que nous avons terminé de payer notre hypothèque à l’automne 2029. Lorsque j’ai gagné cette nouvelle journée, j’ai simplement ajouté de nouvelles activités à mon horaire. Mon lundi n’a pas beaucoup changé au fil des ans : école, épicerie, entraînement (course ou salle), dîner, cuisine ou tâches ménagères, puis retour à l’école. Depuis deux ans, j’ai un nouvel horaire pour le vendredi : école, entraînement, dîner, loisirs divers et retour à l’école. Parmi mes loisirs : bénévolat, photographie, un peu de production vidéo, et lecture sur la terrasse d’un café.
  • Financièrement, je viens tout juste d’arrêter d’ajouter de nouveaux fonds à mes comptes, sauf pour la contribution annuelle conjointe de 2 500 $ au REEE de notre enfant. Je me dis qu’au 1er janvier prochain, je vais transférer plus de 7 000 $ de mon compte non enregistré vers mon CELI. Je compte continuer ainsi chaque année, le temps de vider ce compte. Il me reste encore quelques mois pour peaufiner ma stratégie de décaissement ; j’imagine commencer par retirer environ 4% de la valeur de mes fonds pour la première année. Peut-être moins, sachant que j’ai toujours un revenu de salarié.
  • Ça fait déjà deux ans que je prends de longues vacances estivales. J’ai réussi à obtenir plusieurs semaines supplémentaires à mes frais. Après une bonne négociation avec mes patrons, ils ont accepté que je prenne deux mois l’été et deux semaines à Noël. Ils savent que je n’ai plus vraiment besoin de travailler, et que j’ai, disons, le gros bout du bâton. Je conserve cet emploi parce qu’il me permet de développer mes compétences en production audiovisuelle.
  • Durant l’été, on voyage lentement, sur 4 à 5 semaines. On aime visiter une seule région ou un seul pays par voyage. Comme à l’habitude, on raffole des plages, des randonnées en montagne, et des petites villes pour leurs plaisirs brassicoles et gastronomiques.
  • Mes collègues savent que je suis investisseur en bourse, ce qui explique à leurs yeux que je travaille moins et que je voyage plus. Savent-ils que ce blogue existe, et qu’il documente ma quête vers l’indépendance financière? Quelques proches le savent, mais je crois avoir conservé un certain anonymat.
  • Côté consommation, je n’ai évidemment pas beaucoup changé. Je suis toujours frugal : vêtements en friperie, achats de groupe, spéciaux à l’épicerie, cartes de crédit avec bonus… et je n’ai toujours pas de voiture. Mais je me permets parfois quelques luxes, comme la location de maisons de vacances.

Ce que je réalise, en écrivant ces lignes, c’est que j’ai une vision plutôt simple de mon avenir. Pas de grands projets extravagants, juste beaucoup plus de liberté.

Bon, je pense que c’est assez pour aujourd’hui. J’ai déjà hâte de me relire dans quelques années, pour voir si mes projections se sont réalisées.

À bientôt les prophètes,

Le Renard


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