Sans fanfares et trompettes, je me suis rendu compte il y a quelques jours en consultant mon application Mint que la famille Futée était désormais demi-millionnaire. Voici voilà, notre valeur nette a franchi la barre symbolique du 500k. Est-ce qu’on sort le champagne?
Pour faire simple, nous avons maintenant cumulés 750k d’actifs et nous avons passif de 250k. Le passif en question, c’est principalement l’hypothèque sur notre maison.
C’est vraiment étrange de dévoiler le tout comme ça, dans les quelques mots de cet article.
Les finances personnelles, ça vous intéresse?
J’aime discuter d’argent et de manières d’économiser avec mes proches, mais je me rend bien compte que ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise ou intéressé, lorsque le lance la conversation. Je peux discuter d’indépendance financière avec quelques amis, quelques collègues au bureau, et quelques voisins. Étrangement, j’en parle pas beaucoup avec la famille, l’intérêt est moins présent. Un peu quand même, mais sans plus.
Le tabou de l’argent est bien réel au Québec. Une chance que cette communauté existe! J’ai cependant bien hâte qu’on puisse reprendre les rassemblements en présence. Les discussions sur Zoom c’est bien, mais c’est pas aussi intéressant que dans un parc ou bien sur la terrasse d’une microbrasserie.
Un grand merci à Jules, qui a lancé des petites rencontres virtuelles via le groupe ChooseFI Québec, en attendant le retour des rencontres en présentiel.
Les conseillers financiers, cordonniers mal chaussés
Cet article paru dans LaPresse+ il y a quelques jours a fait émerger en moi des souvenirs douloureux, de rencontres pas toujours très fortuites, avec des conseillères et conseillers financiers. Il faut dire que je n’ai pas toujours eu un plan bien défini en tête, depuis que j’ai commencé à économiser.
Il y a 8 ans, j’ai rencontré quelques conseillers qui m’on tous dit plus ou moins la même chose. Faut croire que j’avais une tête qui attirais les conseillers. J’avais 22 ans, aucune dette et un portefeuille de 25k investi à la caisse populaire. Tous ont souhaité que j’achète divers produits financiers de leur institution respective : prêt RÉER pour investir plus rapidement, assurance sur le prêt RÉER, assurance-vie (parce qu’on sait jamais… hein?), fonds mutuels de leur institution, etc.
Oufff. Le tout accompagné d’une une belle pyramide pour illustrer le plan financier (similaire à celle de Maslow) et des beaux graphiques avec des courbes graduées qui semblaient démontrer un riche avenir. Wow! Tout pour impressionner le non-initié.
À cette époque, j’avais quand même développé un certain sens critique, et j’ai tout de suite posé des questions sur les frais. Je me disais que le conseiller ne se déplaçait surement pas gratuitement, comme ça, chez ses prospects/futurs clients. J’ai découvert alors que les fonds proposés avaient tous des frais de gestion d’environ 2,5%.
Ensuite, je me suis poser la question : pourquoi une assurance-vie, si j’ai rien à assurer? Il y a assez d’actif à la caisse populaire pour payer mes frais funéraires.. alors pourquoi souscrire à une assurance-vie? On m’a répondu que c’était un excellent placement. Hein? Celle-là, je l’ai toujours pas compris.
Bref, vous imaginez la suite. Je n’ai pas signé les papiers d’assurance-vie, je n’ai pas emprunté, et j’ai commencé à investir simplement dans les fonds négociés en bourse, via la plateforme de courtage de ma banque. C’est à ce moment au début de 2013, que j’ai commencé à suivre ma valeur nette.
À bientôt, les futés!
Laisser un commentaire