Il y a quelques semaines, l’algorithme a ramené dans mon fil d’actualité cet article publié sur le blogue des Fioneers :
Voici un extrait :
My goal is to leverage my passion hustles (the blog and coaching and possibly other projects) to build our ideal lifestyle over time. Ultimately, I want to get to a place where when we actually hit our FI number, we don’t need to change anything. We will already be living our ideal life.
Pour le bénéfice de cet article, je vais traduire passion hustles et utiliser l’expression : recherche d’emploi ou bien recherche de l’occupation de mes rêves. En d’autres mots, l’occupation de mes rêves est une activité à la fois lucrative et enrichissante.
Vous avez bien lu, oui, je suis à la recherche de cette occupation.
- Mais attends Renard, ne viens-tu pas dans un récent article de glapir sur tous les toits que tu adores ton emploi?
- Oui c’est également vrai! À vrai dire, nous occupons tous les deux un emploi à temps plein qui nous convient. On de la chance : nos emplois sont assez bien rémunérés, et notre horaire est bien équilibré. Ma conjointe télétravaille à temps plein et de mon côté, je me rends au bureau 2 journées par semaine.
Si tout va bien, dans 5 à 7 ans, nous aurons atteint l’indépendance financière. Je dois donc utiliser cette période de temps pour fignoler l’emploi de mes rêves. Est-ce que vous pensez que c’est fou d’espérer que je puisse être rémunéré pour réaliser des tâches créatives, plaisantes et qui me permettent de me réaliser?
Je pense que oui, c’est possible.
Le plan vers l’occupation de mes rêves
Voici mon plan, que j’essaie de mettre en place depuis 5 ou 6 ans.
- Réduire mes heures de travail. Ça commence par une réduction de 35 à 28 heures par semaine. C’est maintenant chose faite, depuis mon 35e anniversaire. Éventuellement, j’aimerais réduire à 21 heures par semaine, à 40 ans. Rendu là, devrais-je dire que je travaille à temps partiel?
- Améliorer ma description de tache pour intégrer mes passions. Ça adonne bien, j’œuvre dans une très grande organisation qui me permet de me spécialiser dans ce qui me fait vibrer. C’est un peu l’avantage de travailler dans une énorme boîte, il y’a de la place pour des experts dans pas mal de domaines. J’ai la chance de pouvoir développer mes talents de vidéaste et de photographe, et d’avoir une équipe de gestion qui me donne un carré de sable créatif.
Si je suis mon plan, je serai Barista FIRE à 40 ans.
C’est la photo de l’article des Fionners qui m’a fait réagir positivement et qui a été le déclencheur qui a mené à la rédaction de ce billet. On voit sur cette photo une main qui tient un appareil photo, devant ce qui ressemble à une plage. Un de mes side hustle, c’est l’événementiel. J’ai été DJ pour de nombreuses soirées de Noël et pour une vingtaine de mariages. Mais c’est terminé tout ça, c’est trop fatiguant et ça occupait une bonne partie de mes fins de semaines l’été.
Je préfère aujourd’hui la création de contenus, comme photographe ou vidéaste. À mon emploi actuel, j’ai été engagé pour m’occuper des médias sociaux de l’organisation et avec les années, j’ai amené tranquillement l’équipe vers la production audiovisuelle. Aujourd’hui, je réalise de nombreux projets vidéos, que ça soit de la simple adresse à la nation avec un télésouffleur, la réalisation d’un balado, la création d’une publicité plus élaborée pour les médias sociaux ou bien la captation d’une conférence pour les employés. Et savez-vous quoi? On ne faisait pas ça il y a 5 ans.
Il y a des risques, j’en suis conscient : Je ne suis pas à l’abri d’un changement d’orientation dans mon organisation ou bien de l’arrivée d’une équipe de gestion rigide et peu créative.
Tant que j’aurai ce carré de sable créatif, je vais continuer de modeler mon emploi que pour qu’il devienne peut à peu l’occupation de mes rêves.
À bientôt les baristas,
Le Renard
À propos des Fioneers
C’est ce couple qui a rédigé le Slow FI Manifesto. Si vous ne l’avez toujours pas lu et que vous débutez votre parcours vers l’indépendance financière, c’est un texte qui vous fait réaliser l’importance d’apprécier le cheminement. J’ai également abordé le Slow FI sur mon blogue, quelques jours avant que le monde s’arrête.
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